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     L’AÉRBQ (Association d’Églises réformées baptistes du Québec) a été fondée le 17 mars 1999. Elle compte présentement, grâce au travail de pionnier de son premier président, le pasteur et missionnaire) Raymond Perron, 5 Églises.

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    Quoique récente, notre l'AÉRBQ puise néanmoins ses racines dans le grand mouvement de Réforme qui a eu cours au sein de l'Église occidentale au 16e siècle. C'est la raison pour laquelle nous nous qualifions premièrement de « réformés ».  Ce terme fait référence aux 5 « solas » de la Réforme protestante soient : sola scriptura (l'Écriture seule), sola gratia (la grâce seule), sola fide (la foi seule), solus Christus (Christ seul) et Soli Deo gloria (à Dieu seul la gloire). Dans un deuxième temps, le mot « baptiste » souligne notre conviction que le baptême est une ordonnance réservée aux seuls professants et qu’il est l’expression de la foi réceptrice du salut en Jésus-Christ.

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      Le schéma suivant nous situe historiquement :

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     En Angleterre, deux groupes de baptistes apparurent au début du 17e siècle dans le silllon de la Réforme : les Particular Baptists et les General Baptists. Le premier  adhère  à un système de foi connu sous l’appellation de « calvinisme », alors que le second tend plus ou moins vers ce que nous appelons communément « l’arminianisme ».

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    Historiquement, la foi réformée baptiste est héritière des Particular Baptists qui n’avaient pas non plus de communauté doctrinale en matière de salut avec les « anabaptistes » européens (l'aile radicale dela Réforme), sinon que sur la doctrine du baptême des professants seuls par immersion et, en une certaine mesure, sur la question de la séparation de l'Église et de l'État. 

Les réformés baptistes sont redevables aux deux grands courants de la Réforme :

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    1. La réforme magistérielle : ainsi appelée en raison de la confiance en l’autorité civile pour maintenir la cause de la religion, elle est représentée par les traditions luthérienne, calviniste et zwinglienne. Nous leur devons la redécouverte des principes du sola scriptura (l’Écriture comme seule autorité), du sola fide (la justification par la foi seule), de même que le sola gratia (une formulation articulée des doctrines de la grâce). Nous n’endossons cependant pas le paedobaptême (baptême des nouveau-nés).

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   2. La réforme radicale : elle regroupe les anabaptistes évangéliques, les anabaptistes révolutionnaires de même que les anabaptistes contemplatifs. Ils sont qualifiés de « radicaux » parce qu’ils ne croyaient en la possibilité d’aucune réforme à l’intérieur de l’Église existante ; ils voyaient la « rupture radicale » avec Rome comme la seule avenue de restauration de l’Église apostolique. Nous leur sommes redevables d’une claire élaboration de la doctrine du baptême (par immersion et pour les professants seulement) et de la nature de l’église. Nous différons cependant sur la question sotériologique (doctrine du salut).

Historique et racines de l'AÉRBQ

magistérielle

radicale

La Réforme

     Luthériens       Église     Presbytériens   Réformés      Réformés      Baptistes      Mennonites
                       d'Angleterre                          hollandais      baptistes      généraux
                                                                                           
(particular)

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